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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 14/08/2022 dans toutes les zones

  1. Les histoires de roues démarrent le plus souvent avec les quatre de la poussette, mais les deux rapidement entrent dans nos vies. ça a été comme ça pour moi. Un vélo blanc (le MBK White c’était trop de la balle!), premières libertés de mouvement, dès les mains posées sur le guidon, un coup de pédale et hop, cheveux au vent, et alors les ballades dans le quartier, la mini aventure au bout du chemin, les casse-croûtes dans les vignes et les copains. A 14 ans un vespa et rebelote : un guidon, le vent dans la bouche, et alors aller partout toute seule, je parle et je chante dans mon casque, je sens l’odeur de la la campagne, celle de la ville, l’odeur de la nuit, l’odeur de la route un lendemain de pluie, l’odeur du danger aussi quand je rentre tard, mais je roule, je suis vivante. Ça mord, ça imprègne. A dix-huit ans une 125, à 20 ans le quad. Et toujours le même refrain : guidon, liberté, vent, et alors les chemins de traverse, la forêt, la rivière, les copains, les enduros, les courses sur glace, c’est n’importe quoi, j’y arrive pas, je me casse la gueule, mais je roule, je suis vivante. J’en ai fucking 46 aujourd’hui. VR46. Bientôt deux ans de permis moto. Comment j'ai pu passer tant de temps sans? Et toujours la même rengaine : un guidon, du vent, des odeurs, des routes, un compagnon, des amis, parler toute seule dans mon casque, parler à l’autre dans mon casque, le régime du moteur, les accélérations, les freinages et surtout les virages qui s’enchaînent, et des routes magnifiques, des paysages, entre deux trajectoires. A l’enfance, se sont ajoutées les sensations de l’adolescence, mêlées aux vibrations de la vie, se sont empilées les ivresses de vitesse, encore et toujours avec une liberté, vraie ou fausse on s’en fout. Ça a été tout ça pour moi devenir motarde, sans oublier le risque d’y laisser sa peau (et quelques os) : un concentré de tomate de la vie, les mains sur le guidon, toujours avec ce vent sur le visage. Je ne me sens pas légitimement motarde, je conduis mal, trop peu, trop tard, tombée, blessée, la peur au ventre désormais, les appréhensions qui ne me quittent plus depuis l’accident il y a un an. Je roule moins vite, moins bien, moins spontanément, quelque chose s’est brisé dedans, mais putain je le veux encore ce guidon entre mes mains, ce nez au vent et tout ce qui va avec, et tout ce qui est autour. Ça fait partie de moi, je roule, tant que je suis vivante.
    4 points
  2. 14 ans, la motobecane, limage admission/échappement carbu de 16 petite couronne, accélération au cable pas de chicane…bref je prenais entre 100 et 105 km/h. un piche. pas de gants, de casque rien. comment on est pas morts quand on était si con? Dans notre bande on conduisait des bps, maïco parce qu’on etait potes avec les gérants de motosport (1976) et parfois une terrot 3 vitesses au bidon qui appartenait au grand père d’un des potes on se marrait comme des fous puis l’age legal pour conduire une 125, c’était une yam dtmx. j’ai roulé avec quelques années mais tout devient compliqué quand on doit trimballer sa guitare et son ampli . et vint koutch, mon chien fini la yam vive la 2cv puis je me suis remis au scooter dans les années 2000, puis au 3 roues puis merde, à 58 ans j’ai passé mon permis avec Adrien chez easy rider. et depuis…je roule quasiment qu’à moto été comme hiver . j’ai fait plein de stages de perfectionnement (pour rattraper le temps perdu) parce que c’est primordial de gérer sa moto à toutes les vitesses.
    2 points
  3. Pour moi ! En premier, c'est la vue de la Bonneville qui m'a décidé à passer le permis. Depuis mon permis, c'est les rencontres des personnes qui on la même plaisir. Mais aussi de me retrouver seul avec ma machine sur des balades perso.
    2 points
  4. Et si on se posait la question pour bavarder un peu ? Pour ma part j ai toujours été attiré par les 2 roues... Motorisés bien sur.. J ai longuement remis le passage du permis suite à des décisions de vie, mais l'orque j ai enfin franchi le pas, je me suis enfin trouve J adore partir en moto, partager de bons moments, rigoler antre amis ou juste motards de vroisement Faire de nouvelles rencontres qui se révèlent toujours riches Et surtout partir... Looooiiiiin.... Meme si j en ai rarement l occasion. Juste avec le strict nécessaire pour être en autonomie... Et découvrir du pays, des gens, des traditions, des routes...
    1 point
  5. Les séances psy c’est encore un peu tabou
    1 point
  6. Personne d autre pour raconter ?
    1 point
  7. Par hasard. A un moment, chose assez rare, j'avais un peu de sous dont je ne savais pas quoi faire, alors j'ai acheté de l'équipement et me suis inscrit au permis, que j'ai eu. Et puis j'ai été piqué, depuis je roule souvent, beaucoup, longtemps, loin, seul ou accompagné, parfois sans but ou bien juste pour m'évader. Et je compte bien continuer, à la fois à rouler et à transmettre aux autres.
    1 point
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