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Norton - Une Nouvelle Sportive à Moteur Rotatif à L'horizon 2011 !


Invité The Pat

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Invité The Pat

La marque anglaise ressuscitée cette année avec une nouvelle Commando (*) n'envisage toutefois pas de se cantonner à de luxueuses machines néo-rétros. Une sportive est notamment à l'étude et pourrait être compétitive d'ici à 2011 (probablement au Tourist Trophy) forte d'une motorisation originale : un moteur rotatif.

la-norton-f1-sortie-en-1990-c-dr-48318-1-v4zoom.jpg

 

La Norton F1, sortie en 1990. © DR

 

Ultra-minoritaire dans la production auto et moto (seul Mazda l'utilise encore sur sa RX-8), cette architecture moteur n'est cependant pas tout à fait inédite pour Norton qui y avait déjà eu recours pour la dernière de ses sportives : la Norton F1 (photo ci-dessus), sortie en 1990. Ce nouveau moteur devrait cuber 695 cm3 et développer, tenez-vous bien, plus de 200 ch à quelque 13 000 tr/min !

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Un moteur rotatif est un moteur à explosion tournant autour de son vilebrequin qui reste fixe. Ce type de moteur était très courant au début de l'aviation (dans les années 1910) quand le rapport puissance/poids était le critère principal devant la consommation et la fiabilité.

 

Il est courant d'appeler abusivement moteurs rotatifs les moteurs à piston rotatif tels que le Moteur Wankel ou Quasiturbine.

 

 

Sommaire

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Historique [modifier]

Plusieurs précurseurs ont très tôt tenté l'aventure du moteur rotatif dont le 3 cylindres de Stephen Balzer dans un quadricycle de 1894 et le 5 cylindres de Félix Millet sur sa motocyclette de 1897.

 

Le constructeur le plus connu est Gnome et Rhône qui équipa les avions des pionniers de l'aviation avant d'être fabriqué en très grande série (plusieurs dizaines de milliers avec les fabrications sous licence) pour fournir les avions de combat de la Première Guerre mondiale. A également produit des moteurs rotatifs en quantité (environ 30 000) la société Clerget-Blin, principal concurrent de Gnome et Rhône. Ironie du sort, la société allemande Oberursel fabriqua en grande quantité les moteurs Gnome et Rhône sous licence.

 

Bentley reprit et améliora les moteurs Clerget pour ses moteurs B.R.1 et B.R.2; de même Siemens-Halske perfectionna les modèles Oberursel avec un train d'engrenage, réducteur de vitesse et faisant tourner l'hélice en sens inverse du moteur, donc diminuant l'effet de couple

 

Le prix de ces moteurs varie entre 12 000 FRF et 25 000 FRF de l'époque soit l'équivalent de 25 000 à 55 000€.

 

Cette technologie est rapidement abandonnée après la Première Guerre mondiale.

 

 

Technique [modifier]

Ces moteurs sont toujours en étoile (5 à 11 cylindres) avec quelques essais peu convaincants de moteur à double étoile. D'une cylindrée de 9 à 15 L, ils développent entre 50 et 140 ch. Le taux de compression est faible, aux alentours de 5:1. Dans les années 1910, leur poids est la moitié de ceux des moteurs conventionnels (par exemple 140 kg pour un 110 ch). Les ultimes développements seront des 9 cylindres de 150 ch, puis de 11 cylindres qui atteindront 200 ch (pour 23 L de cylindrée)

 

Suivant les constructeurs, les moteurs auront des soupapes:

 

  • automatiques, commandées par la pression, sur les premiers moteurs Gnome ;
  • l'une commandé par came et poussoir, l'autre automatique par la pression, sur les moteurs Gnome « monosoupape » ;
  • commandées classiquement par came, poussoir et renvoi, sur les moteurs Le Rhône et Clerget.
Sur le moteur Gnome, l'admission d'air passe par l'axe du moteur. Le carburant est injecté dans le carter et le mélange gazeux est admis dans le cylindre par un conduit traversant le piston, fermé par une soupape flottante. Ce mode de carburation impose pratiquement un réglage fixe de l'alimentation[1].

 

 

Avantages et inconvénients [modifier]

Le principal avantage de ce type de moteur est son faible poids,dû à :

 

  • le volant moteur est inutile ,vu la masse des cylindres en mouvement,
  • le carburateur est inutile vu le principe d'admission air-essence via le carter,
  • la dimension des ailettes est minimale ,leurs rotations assurant un excellent refroidissement.

 

 

Les inconvénients sont nombreux mais étaient négligés pendant la guerre :

 

  • le rendement est faible, conséquence du mauvais contrôle de l'admission du mélange air-essence ;
  • un fort effet de couple dû à la forte masse en rotation, très sensible sur les avions légers des débuts de l'aviation ;
    • tout changement d'attitude se traduit par une force de précession (résultant de l'effet gyroscopique ou force de Coriolis) considérable (voir l'article sur le Sopwith Camel) ;
    • pour une hélice dextrogyre, l'avion se cabre lorsqu'on veut tourner à gauche (ou pique quand on tourne à droite), et tourne à gauche lorsqu'on pique (ou tourne à droite lorsqu'on cabre) ;
  • la lubrification est un cauchemar qui est résolu par un circuit d'huile ouvert. Pour 5 L de carburant, 1 L d'huile qui est éjectée en tête de cylindre d'où la nécessité d'un capot supérieur pour sauvegarder la visibilité du pilote ;
  • l'absence de réglage de puissance (pas de carburateur) obligeait à un fonctionnement en tout ou rien : atterrissage moteur coupé obligatoire. Des palliatifs seront trouvés, entre autres en agissant sur l'allumage pour ne faire fonctionner que 3 ou 6 des 9 cylindres ;
  • la maintenance est délicate.

Principaux avions équipés de moteurs rotatifs [modifier]

Galerie d'images [modifier]

120px-Gnome_Delta_p1040425.jpg Gnome Delta 9 cylindres

 

120px-Gnome_9N_1917_160_hp.jpg Gnome et Rhône 9N - 150 ch

 

120px-Oberursel_UR-2.jpg Oberursel UR-II

 

120px-Oberursel_UR-2_USAF.jpg Une autre photo de l'UR-2

 

120px-Umlaufmotor1.jpg "Monosoupape" 14 cylindres en double étoile

 

92px-Bentley_B.R.2.jpg Bentley BR2

 

89px-MoteurRotatif-Cornu.jpg Moteur rotatif Cornu, conçu et fabriqué en 1898 à Lisieux.

 

93px-Moteur-rotatif-Cornu-ouvert.jpg Moteur rotatif Cornu ouvert.

 

 

Utilisations hors aéronautique [modifier]

200px-Megola.jpg magnify-clip.png Moteur rotatif à l'avant de la Mégola. Il y eut quelques essais d'utilisation sur des motocyclettes comme celle de Félix Millet équipée d'un moteur rotatif dans la roue arrière ou la Megola dans la roue avant, sans succès durable.

 

 

Références [modifier]

  1. Les premiers moteurs d'aviation, Dominique Otello, sur le site Aviation-fr.info [archive]

Liens externes [modifier]

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  • 4 years later...

à l'epoque ils avaient pas trop le choix pour les carenages... ils les taillaient directement dans la masse avec un burin, et n'avaient qu'une seule forme de burin

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Le dernier moteur rotatif était sur la mazda rx7 si je ne me trompes pas.

 

En tout cas cette Norton elle ressemble au premier 1000 cbr de 1986

 

Moteur à piston rotatif sur la RX8 encore actuelement en effet... Et sur le RE-5 pour les motos. Un fiasco !

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