Pour ce qui est de l'épisode aux urgences, j'y travaille, je vais donc voius apporter quelques petites précisions.
La procédure est que pour placer une personne en cellule de dégrisement (et non en garde à vue), il faut qu'elle soit vue par un medecin. A Montpellier on a une convention hopital/police et donc chaque fois qu'une patrouille de la police nationnale arrete une personne pour Ivresse Publique Manifeste (IPM), ils la ramènent aux urgences pour qu'un medecin puisse vérifier que son état de santé est compatible avec le placement en cellule de dégrisement.
Aux urgences, on procède donc à une prise des paramètres vitaux (Tension artérielle, pouls, saturation), à une glycémie capillaire(la petite piqure au bout du doigt) pour vérifier le taux de sucre dans le sang (car la prise importante d'alccol peut provoquer une hypoglycémie) et le médecin procède à un rapide entretien pour vérifier que la personne n'a pas d'antécédents médicaux particuliers. Si il n'y a pas de soucis necessitant une prise en charge hospitalière, il délivre ensuite aux policiers un certificat de non admission : la personne repart avec la police pour le commissariat central où elle est placée en cellule de dégrisement.
D'autre part il faut bien différencier un placement en cellule de dégrisement (pour quelques heures), d'un placement en garde à vue (qui peut aller jusqu'à 48h, et dans la cadre d'une enquète).
Dans ce cas-ci, si l'outrage à agent, l'ivresse, ou d'autre charges ne peuvent pas etre retenues (encore faut-il le prouver face à des agents assermentés) celà peut s'apparenter à une séquestration abusive.