Salut tout le monde,
Voici une idée de sortie (Théâtre)
Au Théâtre du Hangar du 7 Mars 2011 au 20 Mars 2011. + d'infos Théâtre du Hangar
Ma peau sur la table (Féerie)
d'après Louis-Ferdinand Céline (romans, lettres et entretiens)
Mise en scène : David Ayala
Conception et adaptation : David Ayala, Géraud Bénech, Stanislas de la Tousche
avec : Stanislas de la Tousche, Sophie Affholder, Nicolas Rappo, Hervé Jacobi
Dramaturgie et collaboration artistique : Géraud Bénéch
Assistant à la mise en scène : Christophe Labas-Lafite
création sonore : Laurent Sassi
création vidéo : Julie Simonney
créations lumières : Jean Michel Bauer
costumes : Gabrielle Mutel
régisseur général - scénographie : Denis Tisseraud
administration de production : Sylvia Mammano
Monter Louis-Ferdinand Céline aujourd’hui
Quelle urgence ? Quelle importance ?
Peut-on encore raconter des histoires ?
Se bercer d’images ? Rajouter des sons à la cacophonie ?
Des mots, des mots, des mots et des commentaires au chaos du monde ?
Pourquoi ? Pour qui ? Dans quel but ?
En mettant en scène nos propres errements, nos questions sans réponses, nos erreurs, nos rêves et nos excès impartageables, (...) le théâtre trouvera ici une occasion – rare, objectivement – de se rendre utile.
Le véritable problème des gens qui jugent Louis Ferdinand Céline irrécupérable, odieux et criminel, est précisément qu’ils le jugent le plus souvent sans l’avoir jamais lu. Il est grand temps de proposer de « réparer » cette omission.
Et « Ma peau sur la table » (Féérie) entend humblement y contribuer.
David Ayala.
David Ayala, Géraud Bénech et Stanislas de la Tousche ont imaginé un spectacle contemporain, une Féerie, au croisement de l’homme et de l’oeuvre, mêlant création sonore et vidéo.
Céline est ce monstre vomissant de la littérature, l’artiste qui dans une situation extrême s’arroge la liberté de vivre comme il l’entend, le droit de dire tout, et qui saisit une approche psychopathologique des choses, en énonçant ce qu’il ressent, toutes sortes de choses qu’on ne peut forcément juger à l’aune des catégories éthiques et morales d’aujourd’hui, notamment à travers le politiquement correct que l’Amérique nous impose. Cet artiste transpose les choses dans un champ de provocation qui me semble très important de nos jours, à un moment où les artistes sont très souvent devenus des politiciens, des stratèges, et non plus des êtres qui saisissent les événements de manière physiologique.
A bientôt.