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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 28/08/2022 dans Messages

  1. Perso, ça a commencé à Royan. J’étais un minot de 7/8 ans à bader une moto. Le propriétaire est arrivé et m’a mis à la place du pilote. A l’époque, pas de portable pour immortaliser l’instant (hé oui, Mémé ne l’avait pas encore inventé !). Il est donc resté imprimé dans mon cerveau à jamais. Quelques années plus tard, au grand dam de ma mère, les posters de moto envahissaient ma chambre : les Ago, Rougerie, Pons, Ceccotto, Sheene et consorts ont remplacé le marchand de sable… 14 ans, quelques petits boulots, des économies et un super noël : le 103 Peugeot arrive dans le garage du HLM ! Il en fera des bornes et des gamelles. Echangé un jour contre une Gitane Testi. J’ai bien dit « un jour ! ». En effet, un super savon de mon père (qui n’était pas de Marseille !) mettra fin à mon premier deal le soir même ! Peu importe, il n’a jamais réussi à me faire enlever la queue de renard qui ornait mon casque…Que de bourres avec les Motobec bleues ! 16 ans : la 125 ! A moi le grand large. Une Yamaha 125 DTE. Premiers pas dans le monde des motards. Une veste barbour humant le 2 temps, un casque GPA et des bougies qui « perlaient » à qui mieux mieux…Une gamelle dès la première sortie (officielle ….). Rapidement remplacée par une DTMX. Là aussi, de belles bourres avec les Honda twin, Yamaha RD et Suzuki GT 125… 20 ans : permis toutes cylindrées : un 250 XLS laissera la place à une 600 XJ (celle-là, elle à fait comme la Gitane-Testi : une journée !). Puis arrivera le 500 XLR ! Des rencontres extraordinaires, des voyages fabuleux, des tonnes de souvenirs tout au long de ces années : 43 ans ! De sacrés moments partagés avec de nombreuses motos. Je compte en vivre énormément encore. Pour le changement de moto, on va calmer un peu : 3 en 4 ans : c’est bon ! Que ce soit une sortie d’une journée ou un long road : toujours du plaisir ! Et comme dit Angélique : Peu importe la destination, l’essentiel est le chemin qui y conduit !
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  2. Ben moi, les kipus de ma jeunesse, Flandria, Malaguti ...boulot vie active, puis des jeunes collègues motards, l'envie, un petit passage par la 125 comme apéro, l'aisance financière qui permet de franchir le pas, travail de nuit donc facilité la journée pour passer le permis et après moto mouillée. humide,froide jusqu'à la retraite dans notre belle région ou il fait si bon vivre et faire de la bécane et surtout la rencontre avec évasion moto et tous les copains.
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  3. ah ah ah c'est Bonnemine pas Bonneville !
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  4. Euh... Non... On préfère pas savoir
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  5. Et je ne vous ai pas parlé du plaisir de rouler avec ma douce
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  6. Magnifique texte Maudyblues. Les autres sont très sympa aussi. Il faudra que je m'y colle !
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  7. 14 ans, la motobecane, limage admission/échappement carbu de 16 petite couronne, accélération au cable pas de chicane…bref je prenais entre 100 et 105 km/h. un piche. pas de gants, de casque rien. comment on est pas morts quand on était si con? Dans notre bande on conduisait des bps, maïco parce qu’on etait potes avec les gérants de motosport (1976) et parfois une terrot 3 vitesses au bidon qui appartenait au grand père d’un des potes on se marrait comme des fous puis l’age legal pour conduire une 125, c’était une yam dtmx. j’ai roulé avec quelques années mais tout devient compliqué quand on doit trimballer sa guitare et son ampli . et vint koutch, mon chien fini la yam vive la 2cv puis je me suis remis au scooter dans les années 2000, puis au 3 roues puis merde, à 58 ans j’ai passé mon permis avec Adrien chez easy rider. et depuis…je roule quasiment qu’à moto été comme hiver . j’ai fait plein de stages de perfectionnement (pour rattraper le temps perdu) parce que c’est primordial de gérer sa moto à toutes les vitesses.
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  8. Les histoires de roues démarrent le plus souvent avec les quatre de la poussette, mais les deux rapidement entrent dans nos vies. ça a été comme ça pour moi. Un vélo blanc (le MBK White c’était trop de la balle!), premières libertés de mouvement, dès les mains posées sur le guidon, un coup de pédale et hop, cheveux au vent, et alors les ballades dans le quartier, la mini aventure au bout du chemin, les casse-croûtes dans les vignes et les copains. A 14 ans un vespa et rebelote : un guidon, le vent dans la bouche, et alors aller partout toute seule, je parle et je chante dans mon casque, je sens l’odeur de la la campagne, celle de la ville, l’odeur de la nuit, l’odeur de la route un lendemain de pluie, l’odeur du danger aussi quand je rentre tard, mais je roule, je suis vivante. Ça mord, ça imprègne. A dix-huit ans une 125, à 20 ans le quad. Et toujours le même refrain : guidon, liberté, vent, et alors les chemins de traverse, la forêt, la rivière, les copains, les enduros, les courses sur glace, c’est n’importe quoi, j’y arrive pas, je me casse la gueule, mais je roule, je suis vivante. J’en ai fucking 46 aujourd’hui. VR46. Bientôt deux ans de permis moto. Comment j'ai pu passer tant de temps sans? Et toujours la même rengaine : un guidon, du vent, des odeurs, des routes, un compagnon, des amis, parler toute seule dans mon casque, parler à l’autre dans mon casque, le régime du moteur, les accélérations, les freinages et surtout les virages qui s’enchaînent, et des routes magnifiques, des paysages, entre deux trajectoires. A l’enfance, se sont ajoutées les sensations de l’adolescence, mêlées aux vibrations de la vie, se sont empilées les ivresses de vitesse, encore et toujours avec une liberté, vraie ou fausse on s’en fout. Ça a été tout ça pour moi devenir motarde, sans oublier le risque d’y laisser sa peau (et quelques os) : un concentré de tomate de la vie, les mains sur le guidon, toujours avec ce vent sur le visage. Je ne me sens pas légitimement motarde, je conduis mal, trop peu, trop tard, tombée, blessée, la peur au ventre désormais, les appréhensions qui ne me quittent plus depuis l’accident il y a un an. Je roule moins vite, moins bien, moins spontanément, quelque chose s’est brisé dedans, mais putain je le veux encore ce guidon entre mes mains, ce nez au vent et tout ce qui va avec, et tout ce qui est autour. Ça fait partie de moi, je roule, tant que je suis vivante.
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  9. Les séances psy c’est encore un peu tabou
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  10. Par hasard. A un moment, chose assez rare, j'avais un peu de sous dont je ne savais pas quoi faire, alors j'ai acheté de l'équipement et me suis inscrit au permis, que j'ai eu. Et puis j'ai été piqué, depuis je roule souvent, beaucoup, longtemps, loin, seul ou accompagné, parfois sans but ou bien juste pour m'évader. Et je compte bien continuer, à la fois à rouler et à transmettre aux autres.
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