lpm34 Posté(e) le 7 mars 2009 Posté(e) le 7 mars 2009 Adaptez votre pilotage à la météo. La ville n’est pas une piste de circuit régulièrement entretenue. Les pièges sont nombreux : les feuilles mortes, les tâches d’huile, les lignes blanches et les zébras sont glissants, même par temps sec. Évitez au maximum de flirter avec le caniveau car c’est là que sont projetés de nombreux déchets (verre cassé, clou, planche, canette, tissu, etc...). Il faut avoir l’œil sur la circulation, mais sans oublier l’état du sol. Seule une vitesse adaptée permet de réagir à temps. Pendant une « sortie tourisme » (moto, arrêts, visites et ainsi de suite) ne conduisez pas plus de 120 km d’affilés. Lors de vacances n'oubliez pas de compter 2 jours de voyage pour 1 de repos. Si on dort dans un camping, augmentez le temps de repos : le sommeil est moins réparateur. Le printemps à moto Les pluies sont fréquentes mais rarement « violentes ». La terre est dure à la sortie de l’hiver, donc l’écoulement des eaux se fait moins bien et moins vite, dans ce cas faites attention à l’aqua-planning. Les températures varient souvent d’un jour à l’autre. Le revêtement au sol et la moto ne « réagissent » pas de la même manière. Les lumières sont souvent rasantes, méfiez-vous de l’éblouissement. Des lunettes de soleil sont parfois utiles mais diminuent la visibilité dans les tunnels ou lors de traversée de forêts. Les arbres et les haies sont en feuilles, ce qui restreint le champ de vision. Il devient moins facile d’anticiper. Les températures peuvent varier énormement et influent sur le comportement routier de la moto et du motard qui doit s'équiper en conséquence. L'été à moto Lors de grandes chaleurs, le bitume fond, devient mou et le pneu s’enfonce sur un freinage appuyé, des boureletes de bitume peuvent faire partir l'avant. L’adhérence devient aléatoire. Aux abords des chantiers, les gravillons rendent impossible tout freinage « appuyé » et toute évolution sur l’angle. Sur les routes de campagne, méfiez-vous des tas de terre, des excréments d'animaux et autres déchets organiques très glissants. Les tracteurs et autres machines agricoles surprennent à la sortie d’un virage ou d’un champ. Les moissonneuses-batteuses sont très larges, l’évitement devient quasi impossible. Là encore, une vitesse adaptée permet d’éviter l’obstacle. Les herbes sont hautes ce qui restreint le champ de vision. Les insectes sont légions et peuvent blesser à vitesse soutenue. A 80 km/h, l’abeille a la même dureté qu’un caillou. La visière baissée, ou légèrement entrouverte, protège de ces projectiles. Les piqûres d’insectes peuvent provoquer des réflexes dangereux. La chaleur fatigue les automobilistes qui sont plus nerveux et dont la conduite devient plus brutale, moins attentive et moins tolérante. L'automne à moto Le goudron devient gras, surtout en ville et particulièrement aux abords des endroits embouteillés où les voitures et camions stagnent. Leurs fumées d’échappement concentrées sur un endroit précis constituent une couche de graisse qui ressort à la surface en cas de pluie. La tenue de route devient souvent meilleure après deux heures de grosse pluie plutôt qu’au moment des premières gouttes. Soyez donc extrêmement prévoyant sur les distances de freinage et suffisamment « léger » sur le levier de frein : les motos récentes ont fait d’énormes progrès mais aussi cela demande plus de maîtrise, qui ne s’acquiert qu’avec le temps. Évitez de rouler sur le côté de la voie où s’échappent les gaz d’échappement car ils forment une ligne grasse souvent invisible à l’œil nu. Le vent fait son apparition. En diminuant sa vitesse, vous réduisez la prise au vent de votre moto vous pouvez ainsi mieux réagir face aux rafales. C’est aussi une période de forte activité agricole. Les grappes de raisins écrasées des vendanges ou encore des betteraves à sucre tombées du camion peuvent représenter un danger à la campagne. D'autant qu'elles sont tombées sur toutes la largeur de la route L'hiver à moto Un équipement adapté (qui résiste au froid sans empêcher l’air de passer : gore-tex) préserve le motard et son passager. Pendant de longs trajets, arrêtez-vous toutes les heures (ou 150 km) pour une pause (boisson chaude et sucrée pour ne pas se déshydrater) en effectuant quelques étirements. Le froid engourdi et la fatigue ne se fait pas sentir tout de suite. Attention aux somnolences meurtrières. Les couches de verglas scintillent sous un certain angle : Il faut rouler doucement pour prendre le temps de les situer. L'hivernage de sa moto Il peut être envisagé, pour ceux qui ne veulent pas affronter la rigueur de l'hiver, de mettre à l'abri sa moto et de la ressortir à l'arrivée des beaux jours. Dans ce cas, il est important de prendre quelques précautions : www.motocollection.com/abcrest/ABCrest05.htm Citer
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