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Hugh,

 

je vous propose dans ce post de raconter vos anecdotes, vos vécus, vos expériences, vos voyages, vos bons moments, vos galères à moto...

 

On essaie de rester objectif, de donner envie de pratiquer et communiquer notre passion pour la moto et tout ce qui va avec... allez à vos claviers !!!

 

:moto-avance-3:

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une galere a moto ? un embrayage HS, a 350 km de montpellier, dans les alpes, sous la pluie incessante...

 

un beau souvenir ? les alpes en moto... j'adore !!

Posté(e)

une galere a moto ? un embrayage HS, a 350 km de montpellier, dans les alpes, sous la pluie incessante...

 

un beau souvenir ? les alpes en moto... j'adore !!

 

 

-- 27 mots -- 1 ligne et demi, tu t'es pô foulé pour le récit, hein !!? :vitre::gros-clin-langue:

 

Bon ben pour la peine j'm'en va vous compter ma tite historiette ;

 

 

................................. 1982........................................

 

............. date de l'obtention de mon permis A3, ouaip gros cube quoi !

 

-- Un ami de l'époque, " Greg", parce que l'on s'est perdu de vue... passa aussi son permis A3 mais fauchés comme nous étions, nous n'avions pas les moyens de nous acheter la Brèle de nos rêves.

Et pis faut dire aussi qu'on était pô non plus des Fils à Papa, les parents gagnant juste de quoi nous faire vivre décemment ne pouvaient pas non plus nous acheter notre Moto !!!

 

Alors coupd'bol, le Frangin (aîné) de mon pote avait une 125 MZ qui dormait dans une remise et pour fêter le permis de son frère lui offrit son MZ !

 

100714024656370788.jpg

 

C'est pô celle de la photo mais c'était exactement le même modèle et même couleur!

 

Alors on se dit "à nous l'aventure..." et pis vous l'croirez si vous voulez mais dans ma piaule y avait un planisphère au mur. Alors comme on ne savait pas où aller on prit chacun une fléchette et on l'envoya sur le planisphère... bah on tomba et Inde et au Maroc.

Alors à la vue de notre bourse (molle?!) et de l'Engin que nous possédions nous décidâmes d'un commun accord (raisonnable) que ce serait le Maroc !

 

Mais comment faire pour trouver les moyens nécessaires ???

Ben en bossant, pardi.

Alors, pô fainéants on a bossé pour amasser les fonds dont nous avions besoin et pis une tite pièce de la famille récupérée de-ci de-là nous a aidé aussi.

 

A cette occasion j'ai d'ailleurs pu "m'offrir" mon 1er blouson cuir : un DAYTONA tout noir avec des plaques d'amiante en renforts, si si vous avez bien lu !!!! des plaques d'amiante pour renforcer le blouson, à l'époque ils en mettaient partout ces ordures ... 500 francs en occaz, une affaire quoi !

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... Quand je lis certains commentaires sur le demande de TVA 5,5 j'me marre bien aujourd'hui... enfin bref, ceci étant un autre débat ! ...

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Donc, nous préparâmes notre périple forts de tout cet argent amassé à la sueur de notre front ;)

 

Nous habitions Reims en Champagne, ce qui va dire que ça rallongeait le voyage qui donna à peu prés cela :

 

-- Reims -- Pas de la Case

 

-- Pas de la case -- Montroig (près de Cambrils en dessous Tarragona) où nous fîmes une halte de 2 jours pour voir ma cop's de l'époque qui y était en vacances (et c'est celle qui est devenue mon épouse aujourd'hui, comme quoi...)

 

-- Montroig -- Algéciras (là on a pris le bateau)

 

-- Tanger -- Larache

 

--Larache -- Casablanca

 

-- Casablanca -- Marrakech

 

Voyage retour = itinéraire inverse, en effet, mon pote ne souhaitant pas aller à Fés nous avons fait demi tour, je n'ai jamais su pourquoi ?!

 

... Nous avons rencontré 3 motards de Tours au camping de Larache, où nous avions fait notre 1ère halte sur la terre Marocaine.

 

L'un possédait une 1100 GPZ, son frère accompagné de son amie avait une 750 GPZ et le troisième, en couple lui aussi, avait la fameuse 900 Bol d'or.

Ben ils ont été plus que sympas de rester avec nous qui plafonnions à 100km/h dans les descentes avec vent de dos, vu notre chargement et à 2 sur la pôvre Mz ...

 

Quittant Larache tous ensemble en direction de Casa, nous avons eu des ennuis de bougie sur le MZ.

Il faut dire que nous étions partis avec le strict minimum pour notre périple, à savoir : une couverture + 2 duvets + gamelles et réchaud + affaires de rechange + nécessaire de toilette + chapeaux et lunettes.

Rien pour la moto !

Nous nous arrêtâmes en bord de route à cause de cette satanée bougie.

 

Pas de problème, là-bas il y avait toujours quelqu'un pour vous dépanner (enfin à l'époque!) et voilà notre samaritain rencontré en bordure de route sortant d'on ne sait où qui se proposa d'aller au village le plus proche chez un mécanicien chercher une bougie en bon état, nous dit il !

En effet, il revint un moment plus tard avec une bougie, pas neuve mais en bon état. Alors contre quelques dirhams nous fîmes l'affaire.

 

Mais pô l'affaire du siècle car notre moto acceptait une bougie à culot court et le bon samaritain nous a ramené une bougie à culot long ... que nous avons monté sans vérifier en lieu et place de l'autre ... !!!

 

Ben pour ceux qui savent ce qui peut se passer dans ces cas là ben ils se trompent...

 

On a eu quelques ratées et pis on a calé bien avant d'arriver à Casa ...

 

Alors redémontage, vérification et pis là on s'est aperçu de notre couennerie !!! Mouarf !

 

On a donc "déculassé" ben croyez le si vous voulez le piston il n'avait qu'un tout petit peu de calamine que l'on s'est empressé de nettoyer avec un de nos tee-shirt propre servant de chiffon pour l'occasion.

 

Et pis on a tout remonté, un autre Samaritain nous a ramené la bonne bougie, neuve et on est reparti ...

 

après quelques ratés sur une cinquantaine de km, la Mz a pu nous amener là où on avait décidé d'aller.

 

Alors la MZ, môche, pas rapide, ouaip chuis d'ac mais faites ça avec une autre Meule et vous verrez si vous pouvez reprendre la route ...

 

Bref, les kms se sont enchaînés, avec la bonne humeur des Tourangeaux, les visites, on a fait un peu les touristes aussi.

On a souvent manger local, dans les restaurants locaux du poulet, mouton accompagnés de légumes frais pour quelques dirhams, toujours servi avec joie et bonne humeur.

 

Nous avons rencontré ainsi des Autochtones qui contre la traduction d'une lettre de correspondants anglais nous ont offert le gîte et le couvert !

 

En effet, alors que nous nous étions arrêtés sur le bord de la route à un petit bouiboui pour se désaltérer un jeune garçon s'approcha de nous en nous tendant une lettre écrite en anglais en nous demandant s'il nous était possible de la traduire.

Nous le fîmes sans difficulté et pour nous remercier la famille nous invita à manger le couscous Marocain chez elle, à seule condition que nous achetions la semoule car nous étions tout de même 7 motard(e)s.

 

Reçus comme des Princes (je n'exagère à peine...) nous nous mîmes autour de grands plats contenant tout les ingrédients du couscous et après nous être lavés les mains on nous a appris à manger avec la main.

 

Après le repas thé à la menthe (ce qu'ils appelaient affectueusement "le whisky Marocain" pour nous et puis nous nous sommes couchés parmi eux par terre sur des matelas sommaires recouverts de petites couvertures et de peaux car les différences de températures jour/nuit donnent une sensation de froid la nuit.

 

Nous reprîmes notre périple, non sans remercier nos hôtes et hôtesses.

On leur promis de repasser au retour...

 

Ce que nous fîmes, Greg et moi puisque les Tourangeaux décidèrent, eux, d'aller jusqu'à Fès.

 

Au retour nous fûmes accueillis de la même manière mais le plat cette fois fut le tajine, et nous ne participâmes pas au frais comme nous n'étions que tous les 2.

 

Nous échangeâmes nos coordonnées, la séparation fut assez difficile alors que nous nous connaissions pas tellement, nous avons correspondu quelques temps et puis ... le temps efface tout, alors la vie a fait que nous avons cessé notre correspondance.

 

La route du retour était devant nous, il nous fallait traverser toute l'Espagne, franchir les Pyrénées et remonter dans l'est de la France.

 

Alors, sans encombre avec un peu d'amertume d'avoir laissé toutes ces personnes derrière nous, nous sommes rentrés à bon port avec des souvenirs pour la vie.

 

...........

 

 

 

Bonne lecture :victoire-584:

Posté(e)

waw quel beau periple... l'esprit libre... ca n'existe plus tout ca !!

Posté(e)

Après presque 30 ans de moto,je pourrais en raconter jusqu'à demain... Certains "anciens"ici

ont bien sur connu les galères pour mettre un peu d'essence dans la mob.,les pannes normales

de l'époque,nos "équipements" ....

 

Et bien sur,en période faste,les grands voyages à plusieurs,le camping sauvage,la mousse qui

coulait à flot le soir au bar du coin.... Que des bons souvenirs!

 

Vers mes 23-24 ans,je roulais avec cb750 K... quelque chose.Superbe moto à l'époque qui n'

avait rien à envier à certaines modernes d'aujourd'hui.Nos bécanes étaient équipées de K85...Le

top du top dans ces années! (En fait,de vraies savonnettes comparé avec les gommards actuels).

 

Donc,un samedi après midi,un pot passe chez moi et me lance le défit d'aller manger une paella

à Barcelone...! Rien que ça... St Géniès==>Barcelone,le temps de se prèparer,prendre "4 sous",

le plein... Ouai c'est jouable !

 

Les radars à l'époque... Les controles nocturnes... Ben y avait po...!

 

Bon,on a stoppé avant Barcelone. Il devait manquer une 50 aine de km.La raison ? Ben mon

 

coupaing,avec son Kawa 2tps (+ de 10l/100...!) d'un coup se gare devant un hotel (fermé).

 

Je bequille à 2m de lui,et je le vois se pencher sur sa mob. "P'tain je pue l'essence..."

 

Et..... d'allumer la clope qu'il avait au bec depuis quelques secondes... AIE AIE AIE....

 

Fallait po....!!! ça a fait un VOUUUUFFF .... et pleins de grosses flammes de toutes les couleurs.

 

Nous nous sommes retrouvés le cul par terre à 5m de nos mobs. La chaleur dégagée par une

 

bécane qui grille c'est impressionnant...!! Surtout,surtout quand elle enflamme celle d'à coté

 

qui n'a rien fait... Impossible d'éteindre... (avec quoi ??).Et une bonne heure après,ben ya deux

 

couillons qui contemplent deux choses noires,dont il ne reste que les parties métalliques,sauf...

 

le bloc feu AR et clignos de la mienne qui avait décidé de ne se faire incinérer ce soir là. Et que

 

j'ai d'ailleurs ramené et conservé comme une relique pendant des années...

 

La guarda civil est arrivé peu de temps après,comme toujours,et après nous avoir soupçonné

 

de vouloir mettre le feu à l'hotel,nous a relâché vers 6h00 du matin.

 

Voilà,nous sommes rentré en train et en stop car juste de quoi payer le train jusqu'à Béziers.

 

Perso,assuré au mini,ben j'ai du bosser quelques mois pour me payer ma 1re Bm (ex gendar-

 

merie),et mon pot n'a plus touché une moto...!

 

J'en rigole maintenant,mais ce soir là je brillais pas ! Et puis,dire toute cette aventure aux parents

 

en rentrant... Même à 20 ans passés nous ne la ramenions pas devant le père!

 

Voilà ma petite contribution au fofo des souvenirs,en attendant de lire les votres...

Posté(e)

A choisir ... je préfère partir avec Rémi ... tu ne m'en veux pas ?

Posté(e)

quelle histoire !!!

Posté(e)

Faut reconnaître qu'à une époque on faisait pas de la moto par hasard!

Aujourd'hui c'est tellement fiable et facile en comparaison!

Posté(e)

bon allez je developpes un peu plus le coup de mon embrayage puisque j'ai qlqs minutes

 

nous etions donc partis a 3 (rose, annick et moi) pour un week end dans les alpes. tout se passait bien jusqu'a une premiere alerte avec mon cable d'embrayage qui se regidifie d'un seul coup. on s'arrete sur le bord de la route a carpentras et je tombe le reservoir afin d'acceder au deuxieme reglage de la tension du cable. nous repartons apres 1h d'arret, en pensant que tout etait regle.

 

je vous fait grace des peripeties de la route puisque vous pouvez les retrouver sur le CR de ce week end la.

 

le lendemain, vers 11h30, deuxieme alerte... l'embrayage relache... mais ce coup ci il n'y a rien a faire. nous sommes a 350km de la maison... on prend un cafe, et j'appelle cyrille a qui j'ai prete ma voiture avec l'attelage pour lui expliquer la situation et lui demander de trouver une remorque pour le cas ou je n'arrive pas a rentrer.

 

nous repartons... je ne peux pas depasser le 4-5000 tours minutes en 5 au depart... il pleut pour arranger les choses. mais nous roulons jusqu'a 15h, moment ou nous nous arretons au pertuys pres d'aix pour manger.

 

et la, je regardes mon tel... le plan epervier a ete declenche par cyrille qui a contacte tout le monde et le bruit s'est repandu sur le forum... pour faire court, cyrille a appele julien qui a poste sur le forum. blac-k a appris ca et a appele domi pour savoir si sa remorque etait dispo. blac-k et cyrille se sont arrange pour la recupere... bref ils n'attendent plus que je leur donne un point de rdv pour venir me chercher...

 

ce sera sur salon de provence... a 40km de la ou je me trouve... les 40 km les plus longs du siecle puisque je les ais finis en etant oblige de rester en 1ere sans depasser les 3000 t/min

Posté(e)

Allez....

 

Je me joins aux nostalgiques pour avoir connu cette période bénie des dieux, où enfance rimait avec l'insoucience et bécane avec romane....

 

Pas de délinquence ou si peu, pas de pédomachins ou perversbidules, pas de sidas, pas de radars... etc...

 

Merci pour vos témoignages....

Rémi, il existe des endroits où tu peux encore trouver cette ambiance et rencontrer des gens dont la gentillesse n'a d'égale que la simplicité.

Et avec le même sens du bricolage, de la débrouille et du service....

Je pense principalement à Madagascar.. mais c'est vrai dans d'autres pays d'afrique etou en Asie.

 

Si j'ai le courage, je vous balancerais le témoignage d'une de mes aventures....

 

Bonne journée et à +,

Varap'

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