Blac-k Posté(e) le 9 mars 2009 Posté(e) le 9 mars 2009 Mignonne, facile et amusante, cette nouvelle Div' signe le retour de Yamaha aux machines d'entrée de gamme. Sa polyvalence et sa finition correcte la placent en bonne position dans un segment de marché très concurrentiel… à commencer par la Fazer ! POUR CONTRE + Facilité générale - Selle trop dure + Réel agrément de conduite (châssis – moteur) - Détails pratiques oubliés (ergots d’arrimage, poignées passager etc.) + Style moderne valorisant - À-coup à la coupure des gaz (au ralenti) Malgré son tarif contenu, la XJ6 ne fait vraiment pas « low cost ». Mais quelques détails trahissent sa condition de roturière… peinture fragile, cadre acier, fourche non réglable, étriers à deux pistons juxtaposés… D'une hauteur de selle raisonnable (790 mm), on trouve vite ses marques avec une position naturelle. Légère (210 kg tous pleins faits), braquant bien (4,75 m pour un demi-tour) et dotée d'un moteur super-souple à l'injection parfaite, sa conduite en ville est un plaisir… tant que l'on roule au pas sur un filet, car à chaque coupure des gaz elle soubresaute, accompagnée d'un « clang » de transmission. Atout mécanique Le bloc issu de la Fazer n'a plus le même caractère ! Revu pour plus d'agrément aux bas et mi-régimes, il se montre bien plus agréable en conduite « normale », c'est-à-dire entre 3.000 et 8.000 tr/min. Pas la peine d'attendre que l'aiguille passe les 7.000 tours pour avancer ; les chiffres de reprise montrent même qu'elle fait mieux que la Fazer à moyen régime… Rond, plein (eu égard à sa cylindrée), et accouplé à une boîte de vitesses bien moins revêche que sa grande sœur, son agrément est réel et colle bien à la philosophie de la moto. La XJ6 reprend dès à 2 000 tours en sixième, sans la moindre réprobation… au détriment des montées en régimes. qui se contentent de grimper gentiment jusqu'à 11 000 tours). Châssis limite Son châssis, bien équilibré, se balance naturellement d'une courbe à l'autre. Les suspensions, de conception plutôt simpliste, assurent leur fonction sans mauvaises surprises. Idem pour le train avant, que l'on place sans effort sur la ligne choisie et qui la garde sans qu'il soit besoin de forcer sur le guidon une fois sur l'angle. Mais dès que le rythme s'accélère, le châssis montre ses limites avec ses suspensions trop souples et peu amorties en hydraulique : ça pompe joyeusement au rythme des déformations du bitume générant une instabilité longitudinale qui perturbe l'équilibre général. Ne nous trompons pas de genre, la XJ6 est d'abord une routière placide dotée, qui plus est, d'un très bon niveau de protection et de confort. Verdict La nouvelle Div' fait preuve d'une véritable homogénéité. Polyvalente, voire valorisante, elle arrive bien armée, malgré quelques aspects pratiques négligés, sur ce créneau bien encombré. Reste le tarif – 6 949 € avec ABS – supérieur à ses concurrentes directes d'entrée de gamme, les Kawa ER6-f, Suzuki Bandit S et autres Honda CBF 600 F. Axel Mellerin - 27/01/2009 Présentée par Yamaha comme une routière placide, la XJ6 n'est néanmoins pas dépourvu de « pep's ». Elle enterre même presque sa cousine Fazer au jeu de la reprise . Attention à ne pas trop accélérer le rythme, les suspensions ne seront pas d'accord et avoueront leurs limites. En ville, la Div' est un plaisir : souple, maniable et braquant bien, elle sera très satisfaisante pour un trajet domicile/travail. La nouvelle Div' hérite de lignes modernes et homogènes. Une moto fort agréable à contempler. Et honnêtement, à Moto Mag son look fait l'unanimité comparé à celui de la Fazer… qu'elle vient finalement concurrencer ! À commencer peut-être par cette dernière, la concurrence a du souci à se faire. Citer
lpm34 Posté(e) le 9 mars 2009 Posté(e) le 9 mars 2009 Bien dessinée, la tête de fourche est aussi plutôt efficace : même à vive allure, les turbulences sont inexistantes. De quoi longuement tailler la route sans se fatiguer outre mesure. Un antivol en U de petite taille prend aisément place sous la selle. C'est d'ailleurs l'un des rares endroits où l'on peut ranger quelque chose sans avoir à cogiter une heure pour savoir comment : pour une moto à vocation routière, la Div' marque le pas en matière de capacité d'emport. Comme à l'époque de la première Diversion, la nouvelle est déclinée en « naked » ; elle se nomme alors XJ6 tout court. Le bloc compteur est commun à la famille Fazer (600 et 1000). Le tableau de bord, complet et lisible, propose un compteur de vitesse digital et un compte-tour à aiguille, la température moteur, une jauge de carburant, deux trips et une horloge. Le moteur de la XJ6 privilégiant les moyens régimes, la zone rouge du compte-tours est placée 2.500 tr plus bas que sur une 600 Fazer. D'origine, la XJ6 Diversion est dotée d'une béquille latérale ET d'une centrale… Même si l'on a affaire à une routière, la chose devient suffisamment rare pour être notée. FICHE TECHNIQUE Moteur 4-cylindres en ligne refroidi par eau, 4T, 2 ACT, 4 soupapes par cylindre ; Cylindrée (Al. X Cse) 600 cm3 (65,5 x 44,5 mm) ; Puissance maxi 78 ch (57 kW) à 10.000 tr/min ; Couple maxi 6,1 m.Kg (59,7 N.m) à 8.500 tr/min ; Alimentation/Dépollution Injection /Euro 3 Transmission Boite de vitesses 6 rapports ; Transmission finale Par chaine (16 x 46) Partie-Cycle Frein Av (étrier x pist.) 2 disques Ø 298 mm (2 juxt.) ; Frein Ar (étrier x pist.) 1 disque Ø 245 mm (simple piston) ; Réservoir (réserve) 17,3 litres (n.c.) ; Poids à sec 211 Kg Pratique Coloris jaune, vanille, noire (S) ; Garantie 2 ans pièces et M.O., assistance ; Prix (tarif 01/09) 6.549 € - 6.949 € (ABS) Citer
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